Dépôt légal - Depósito legal
Chaque mois, nous recevons 4 à 5 boîtes en carton remplies par les journaux du mois précédent. En premier lieu, nous les trions par agences journalistiques. Nous obtenons El Mundo, El País, ABC Andalucía, La Razón, Estadio Deportivo et bien d’autres. Une fois les périodiques reçus, nous devons les garder et les déposer dans un compactus (D.L. SE), cependant certains seront cédés à l’Hémérothèque Municipale de Séville (valeur historique et/ou patrimoniale).
Une autre catégorie est à prendre en compte : le dépôt légal d’auteur(e). La seule différence avec le précédent, c’est que le sujet est précis et ciblé. De temps en temps, les écrivain(e)s viennent d’eux-même (ils se présentent physiquement) donner leur livre pour que la bibliothèque puisse en garder un exemplaire (c'est toujours une question de postérité).
Dans ce dépôt, on y entrepose les romans qui sont écrits par des auteur(e)s Sévillan(e)s, des livres abordant la vie d’un(e) auteur(e) du ledit lieu ou bien des ouvrages traitant du chef-lieu en soi. En général, ces ouvrages sont rangés par numéro currens (numéros suivis sans répétition de ceux-ci allant jusqu’à l’infini).
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Le désherbage – El expurgo
Cette action est une phase obligatoire pour toutes les bibliothèques (qu’on se le dise, c’est une utopie de penser qu’on va garder tout ce que l’on reçoit…). Elle consiste donc à trier et vider des rayonnages afin de permettre un renouvellement des collections, à obtenir plus de place pour le rangement et à jeter des ouvrages endommagés qui ne peuvent être réparés.
Dans la bibliothèque Infanta Elena, on procède également ainsi mais avec quelques critères supplémentaires.
Nous jetons ou donnons les livres au public :
- Les livres endommagés (qui ne peuvent être réparés dans cette bibliothèque)
- Les livres à double (doublons)
- Les dons sans intérêt culturel ou historique (valeur)
De temps en temps, au lieu de donner le livre au public, celui-ci est entreposé et sera vendu lors du marché aux livres pour une valeur dérisoire de 3 ou 4 euros. Cet argent est ensuite versé à une association (Oxfam Intermón, déjà cité dans un autre article ou le bibliobus de Anantapur). De plus, si nous possédons déjà le livre et qu'il se trouve en mauvais état, nous profitons de le remplacer par le doublon. L'autre (celui que nous possédions) sera donné au public ou jeté selon la gravité de sa dégradation physiqye.
¡Que la Fuerza del expurgo os acompañe!
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